domingo, 12 de abril de 2015

Presentación de "El viento nunca sopla en Berlín"/ "The Wind Never Blows in Berlin" Book Presentation

Nos confirmaron el otro día que el evento de presentación, venta y celebración de "El viento nunca sopla en Berlín" será el sábado 9 de mayo a las 17.00 en la biblioteca pública Manuel Alvar (calle Azcona, 42).
Además, contamos con la presencia del editor y director de Ediciones Hades, José Luis Victoria, quien también participará en el evento.
La historia de las vivencias del General Adam McCann verá la luz en poco menos de un mes y le verdad es que estoy muy contento, ¡así que espero veros en la presentación! Asimismo, es una gran oportunidad de conocer a gente que no he visto físicamente.
Hasta pronto,
FMP

viernes, 3 de abril de 2015

Le discours d'Albert Camus du 10 décembre 1957: Analyse

Le discours d'Albert Camus du 10 décembre 1957
Question: Parlez de l'effet de ce discours
Quand Camus a obtenu le Prix Nobel de littérature, il a prononcé un discours à l'Hôtel de Ville de Stockholm, où il a exprimé sa gratitude mais il a aussi parlé de quelques sujets par rapport à la société et à la liberté. Dans le cours de cet essai je commenterai les resources stylistiques que l'écrivain utilise pour illustrer ses points de vues et l'effet qu'ils ont sur le spectateur et le lecteur.
La première question qu'on doit se poser par rapport à ce discours est, quel est le message de Camus ? Son attitude est surtout humble mais aussi critique car il dénonce quelques problèmes qui étaient présents à l'époque. De plus son objectif est de souligner  les valeurs des artistes et l'importance des arts comme une manière de s'exprimer. Pour cela, il utilise plusieurs techniques qui montrent son attitude et son point de vue. Ces resources stylistiques ont, également, un effet sur le spectateur.
Dans son premier paragraphe, Camus a choisi les mots "bien voulu m'honorer, ma gratitude" pour mettre l'accent sur sa personne avec la répétition du mot possessive "ma" mais il emploi également des expressions de gratitude et modestie comme "récompense" ou "honneur" dans tout le premier paragraphe. La phrase "tout artiste désire être reconnu" donne un avis objectif, parce que c'est un fait véridique. Pour développer ce point, il exprime quelques idées pour décrire que la vie d'un artiste peut être triste et qu'il est possible qu'il ne connaisse pas le succès ("la solitude du travail"). Il continue à créer une image sincère de lui même dans la dernière phrase du premier paragraphe et la question rhétorique qu'il utilise ("recevoir cet honneur à l'heure (...) un malheur incessant?"). Ces resources stylistiques soulignent une critique. Comment les talents littéraires peuvent s'ignorer? C'est un point qu'il développera plus tard. Dans le deuxième paragraphe il commence à faire des jeux de mots. Pour illustrer cela, on voit que le mot "rôle" peut avoir un double sens. D'un côté ça peut signifier un papier d'une pièce de théâtre et d'un autre l'importance de l'écrivain. ("Je me fais de mon art et du rôle de l'écrivain"). Une combination des deux significations de ce mot, on pourra voir cette phrase comme une référence à la métaphore de Shakespeare où il disait: "le monde est un théâtre".
Quant au troisième paragraphe, il commence à se centrer sur ce qu'il pense de la littérature et les difficultés que les artistes doivent affronter. Camus illustre aussi l'idée que ce n'est pas une vie facile. ("Réjouissance solitaire"). Dans cette citation, on voit l'argument de la solitude qui est aussi important par rapport aux œuvres de Camus, comme on voit dans "Caligula" ou "Le malentendu". Il fait aussi une allusion à l'idéal philosophique de la beauté. Dans la Grèce antique et selon Socrate et Aristote, par exemple, les arts sont une expression et une façon d'obtenir la beauté. Cela est reflété dans le discours dans la phrase ("à mi-chemin de la beauté"). Camus finit son paragraphe en faisant une référence à Nietzsche, où il explique clairement l'influence de la philosophie dans ses œuvres, comme on peut voir dans "L'étranger".
Il continu à développer ses arguments avec les principes de la liberté et la vocation dans les paragraphes suivants. ("Retrouver le sentiment d'une communauté vivante qui le  justifiera") ("jeté dans les fers de la tyrannie ou libre") Dans cette dernière, on pourra voir une métaphore pour symboliser l'oppression des régimes totalitaires qui ont gouverné l'Europe dans les années 30 et 40. De plus, cette avis est renforcé par le mot "hitlérien", qui fonctionne aussi comme une référence historique, qui est approfondie avec l'énumération des conflits que l'Europe a vécu et qui ont affecté la littérature et le rôle des artistes. ("Premiers procès révolutionnaires (...) torture et des prisons"). Également, Camus nous encourage à lutter contre l'injustice, le désespoir et le déshonneur et d'encourager la présences des arts, qui sont capables de naître dans des périodes de catastrophe. Aussi, par rapport aux idées de la vocation et de l'oppression, on observe une opinion mise en relation entre les générations, la restauration des valeurs et son avis. ("Chaque génération (...) le monde"). Cet argument est particulièrement fort parce qu'on est capables d'écouter la voix de Camus qui nous parle de l'unité et l'importance de la diversité en nous expliquant qu'on doit "refaire le monde". Cet argument a, également, un rapport avec les points que l'auteur avait souligné sur les conflits de l'Europe dans le passé.
Finalement, il rassemble tous ses points de vue dans un paragraphe préalable à la conclusion. On retrouve des idées sur la liberté et, surtout, l'importance des valeurs et la vérité ("titres que ceux (...) de lutte"). Pour bien transmettre ses conclusions, Camus utilise des questions rhétoriques ("Quel écrivain (...) vertu?"). Cette utilisation de la rhétorique a comme objectif de faire réfléchir l'audience.
Dans sa conclusion, Camus retourne à sa position d'homme modeste ("à ce que je suis réellement, à mes limites (...)"). Il emploie là un parallélisme pour transmettre le sentiment de son émotion parce qu'ils ont reconnu son talent. ("À mes limites, à mes dettes"). Il aussi utilise la répétition du mot "libre" pour souligner le sentiment de la liberté, qu'il avait déjà expliqué. Il finit son discours avec une métaphore qui parle du silence de l'artiste et une promesse de fidélité qu'un vrai artiste se doit de faire à lui même. ("Ancienne (...) dans le silence").
En conclusion, dans tout le discours, on voit un Camus humble et ému grâce à la reconnaissance qu'il vient d'obtenir. En même temps, il nous parle des injustices de ce monde et en utilisant des métaphores et des exemples historiques, il essaie de dénoncer les problèmes auxquels un artiste doit faire face.