viernes, 22 de septiembre de 2017

Arguments pour le nihilisme moral

J'étais en train de comprendre un texte de Sartre et j'avais du mal pour comprendre la raison pour la quelle il croit que l'univers est privé de normes morales. À mon avis il l'a supposé sans nous donner une vraie raison, par conséquent j'ai dû faire un peu de recherche pour trouver des arguments qui supportent sa position et mieux comprendre sa pensée. Pour cela aujourd'hui je veux examiner le nihilisme moral. Il faut souligner que je ne veux pas qu'on pense que je suis un nihiliste moral, seulement parce que je vais donner des argument en faveur de cette position méta-éthique. Je veux simplement exposer quelques raisons afin de les rendre plus accessibles au public qui s'intéresse à ce thème. On a tous des intuitions en conflit par rapport au domaine de la philosophie morale car d'un côté on pense que les valeurs moraux sont objectives mais d'un autre côté on croit aussi qu'ils sont subjectives. J'espère que vous aussi ayez ces intuitions contradictoire. On veut tous dire que la nazisme était une atrocité, mais parfois on pense aussi que l'éthique n'est pas une discipline fixe comme la science et donc que le fait de voler 50$ n'est pas un acte immoral. Il est difficile (presque impossible) de réconcilier ces idées. Alors dans cet article j'espère qu'on pourra parler de la deuxième partie du dilemme, c'est à dire de la subjectivité (ou l'inexistence) de la morale.

1) Cercle vicieux: Un des arguments que j'ai trouvé est cel du cercle vicieux. Un nihiliste moral peut demander constamment à un réaliste moral simplement "pour quoi?". L'objectif du nihiliste moral est cel de montrer à son adversaire que ses croyances éthiques les plus fondamentales ne sont pas justifiées. On va voir un exemple:
-Réaliste moral: L'assassinat d'un bébé est simplement immoral
-Nihiliste moral: Pour quoi?
-RM (on va supposer qu'il s'agit d'un utilitariste): Parce que c'est una façon de multiplier la souffrance humaine
-NH: Pour quoi est-ce que cela est immoral?
-RM: Parce que les humains ont la tendance à réduire la souffrance et multiplier la plaisir.
-NH: Pour quoi est-ce que cela est moral?
-RM: Parce que tout simplement c'est un principe moral.
On observe que le sceptique moral peut poser des difficultés au réaliste moral avec ce cercle vicieux qui montre que les principes utilitaristes ou kantien ou aristotéliques... sont sans fondements indépendants.

Le réaliste moral peut critiquer cette méthode d'attaque en disant qu'on peut appliquer un raisonnement proposé par William Lane Craig qui dicte qu'on peut utiliser ce même argument en faveur de le scepticisme moral pour justifier le scepticisme épistémologique. Si on demande "pour quoi?" sans arrêt dans le domaine moral, qui nous empêche de suivre la même stratégie pour questionner l'existence de notre famille ou de notre maison. L'enorme majorité des philosophes pensent que le scepticisme sur la réalité n'a pas du sens. Pour quoi croire la validité de cette méthode dans le domaine moral? Il faut donc affirmer que, tel qu'on de doit pas donner des raisons pour l'existence physique de notre maison, nos intuitions éthiques les plus basiques ne doivent pas être justifiées. C'est parfaitement évident que les objets existent, pour quoi faut-il croire le sceptique moral dans ce cas?

2) La logique cartésienne: Je pense que cet argument est la raison la plus forte qu'un nihiliste moral peut utiliser pour montrer qu'il a raison. Vous pouvez trouver toute une discussion plus extensive sur ce thème dans le Stanford Encyclopedia of Philosophy, mais pour le moment je vais résumer quelques réflexions sur le sujet.
L'idée du sceptique moral porte sur une méthode proposée par Descartes. Il pensait que si on ne peux pas éliminer la possibilité de que X ne soit pas Y, on ne connais pas qu'est que c'est X. Le sceptique moral peut adapter cet argument pour affirmer que rien n'est moralement faux en disant avec un geste de défi: "il n'y a rien d'immoral dans la torture d'un bébé, montre-moi que cela est faux!". Cela n'est qu'un croquis, en vérité l'argument est plus sophistiqué. Les premises du nihiliste moral sont les suivantes:
1.- Je n'ai pas de la justification pour nier le nihilisme moral
2.- La proposition p (le fait de torturer un bébé est immoral) implique la proposition q (le nihilisme moral est faux)
3.- Si j'ai de la justification pour croire la proposition p, et si p implique la proposition q, j'ai de la justification pour croire q
4.- Par conséquent je n'ai pas de la justification pour croire que le fait de torturer un bébé est immoral.
Ce que le nihiliste moral est en train de dire est l'idée suivante: on ne peut pas résoudre le dilemme sans tomber dans la circularité. Si notre intuition contre la torture des enfants implique la fausseté du nihilisme moral, n'importe quelle proposition on soit en train d'attaquer, notre raisonnement est circulare, on soulever la question.
Si rien n'est moralement impermissible, il n'y a rien d'immoral dans le fait de torturer des enfants. On doit être capable d'éliminer le nihilisme moral afin d'être justifiés et alors on ne peut pas justifier notre croyance. Le nihiliste moral semble avoir proposé un argument très élégant qui soutient sa position mieux que le cercle vicieux et, sans doute, mieux que l'argument des différences morales (dont je ne vais pas parler aujourd'hui par deux raisons: L'argument des différences morales est invoqué normalement par les relativistes culturels, pas par les nihilistes morales. Ensuite, l'argument des différences morales est incroyablement faible comme le dit Rachels).

Comment répondre à cet argument? Un réaliste moral peut suivre cette stratégie: Car chaque croyance implique la négations de toutes le hypothèse contradictoires, la fait de croire p implique qu'il faut éliminer toutes les hypothèse contraires. Cependant on peut nier ce principe, c'est à dire on peut attaquer la troisième proposition de l'argument. Un défenseur de la théorie des alternatives pertinentes, qui dicte que seulement les hypothèse pertinentes peuvent comptent dans cette analyse, peut argumenter que si le scepticisme moral n'est pas une hypothèse pertinente, la proposition p sera justifiée car il ne faut pas justifier la proposition q. On ne doit pas nier le nihilisme moral (proposition q) parce que c'est hors de propos. Comme ça on peut montrer au nihiliste moral que la proposition q n'a pas une place dans ce débat et on attaque son point de départ, la logique cartésienne, en modifiant ce qui compte dans l'analyse sceptique.

Cependant, le réaliste moral doit dire pourquoi le nihilisme moral n'est pas une option valide ou importante. Le nihilisme moral semble être tout à fait une alternative pertinente! La réponse du réaliste moral fonctionnes seulement si effectivement le nihilisme moral n'est pas une option pertinente. Mais peut être le nihilisme moral peut nous aider à éliminer l'existence des valeurs éthiques de la même façon que les scientifiques on rejeté l'existence des faunes ou celle des vampires. On voit donc que cette façon de questionner le véracité du nihilisme moral laisse une grande question ouverte. Ce deuxième argument du nihiliste moral semble être encore valide et convaincant.

Reflexiones del referéndum de independencia catalana

Quisiera hacer una serie de observaciones hoy sobre este tema:

1) Autodestrucción (parte 1): El argumento de que Cataluña merece decidir su destino porque es derecho de cada uno expresar su opinión lleva a su autodestrucción. Supongamos que ganase el hipotético referéndum por el 51% de las voces de Cataluña. Pero resulta que en la provincia I los ciudadanos se oponen a la decisión de la mayoría. Siguiendo su lógica la provincia I está en su derecho de quedarse en España. Pero ¿qué pasa con aquellas personas de la ciudad A de la provincia I que quieren quedarse en España? Ellos también merecen que se oiga su voz, ¿no? Y ¿por qué no puede decidir cada barrio? ¿Y por qué no cada comunidad de vecinos? ¿Y por qué no cada familia? Sin embargo algo en la actitud de Puidgemont me dice que no va permitir este escenario...
Como pueden comprobar el argumento cae en un reductio ad absurdum y nos lleva a afirmar que todo lo que opine la gente es automáticamente correcto. 
2) No todas las opiniones son verdaderas. Hay una serie de criterios objetivos que nos permiten decir qué opinones son ciertas y cuáles no. Cualquier intento que trate de mostrar que esta tesis es errónea prueba la verdad de la misma. Párense un momento a pensar sobre esta idea.
3) Millones de personas pueden estar equivocadas: Miles de personas creían que la Tierra era plana, sin embargo Galileo y Copérnico siempre tendrán razón. Lo que opine una mayoría es irrelevante respecto a la verdad de algo. No hay nada imperialista o dictatorial en afirmar una verdad. Si 1000 personas opinan que está bien tirarse desde un acantilado y una persona les dice que eso les llevará a la muerte, esa persona no está "imponiendo una serie de valores superiores" ni "atentando en contra de la libertad de esas personas", lo único que hace es salvarles la vida.  
4) No se están realizando detenciones políticas. Contrariamente a lo que ha declarado el señor Pablo Iglesias recientemente, no estamos viendo detenciones políticas. Hay motivos diferentes que conducen a escenarios similares. Matar a alguien en defensa propia y matar a alguien por su sexo llevan al mismo resultado (un muerto) pero el método es distinto. Hay una diferencia entre detener a alguien por sus ideas y hacerlo por malversación. Lo que hay que impedir es que se detenga a alguien solo por afiliarse a un partido, no que se detenga a un afiliado a un partido político por robar, asesinar... De ser detenciones políticas, se puede crear un argumento paralelo sobre los casos de Rato y González y así el argumento que estos 3 años en los que Podemos ha estado esgrimiendo contra el PP quedaría "desmontado" aplicando el mismo principio.
5) Autodestrucción (parte 2): Si lo que importa es el derecho a decidir y aceptamos que lo que decida la gente es automáticamente legítimo, ¿por qué no podemos hacer un referéndum en contra de la existencia de Podemos? Con que los que votantes del PP, Ciudadanos, algunos de PSOE y pocos más ejercieran su derecho a decidir y determinaran que Podemos debe dejar de existir, Podemos se destruiría. Y pregunto a los partidarios de Podemos que apoyan el asunto catalán, ¿a qué en ese caso sí "molaría" que la Constitución dijera que esa consulta es ilegal? Obviamente anular la existencia de un partido político sería una pésima decisión, Podemos es necesario para equilibrar los poderes del Congreso y hay gente en España que piensa como esta formación política que merece estar representada en las Cortes. Pero lo que quiero decir es que si miembros de cualquier formación política defiende el referéndum, ¿qué impide al resto de España convocar otro referéndum utilizando las mismas razones que ellos para prohibir ese partido? Otro reductio ad absurdum como pueden comprobar...