domingo, 25 de enero de 2015

Essai de littérature sur "Le Malentendu" de Camus

Le Malentendu: Essai de littérature
Question: Écrivez un essai dans lequel vous commentez la totalité de l'oeuvre et les resources stylistiques utilisées par Camus:
"Le Malentendu" est une des oeuvres du Prix Nobel de Littérature Albert Camus, qui est surtout connu pour être l'auteur du roman "L'étranger" (considéré le meilleur livre du XX ème siècle) qui traitait du caractère passif et apathique. Dans cette pièce de théâtre, Camus nous raconte une histoire triste qui se focalise sur les erreurs humaines et les conséquences du mensonge et de l'incompréhension. Au cours de cet essai; je vais expliquer les resources littéraires que l'auteur utilise pour décrire les personnages de la pièce.
Premièrement, si on regarde l'utilisation des symboles, on remarque une grande variété de métaphores. Le fait que Martha et sa mère tuent les touristes en les jetant dans la rivière  ("MARTHA: nous le porterons à la rivière") est une allusion très claire de Camus aux poèmes de l'auteur espagnol Jorge Manrique, qui a vécu au XIV ème siècle. Manrique exprimait l'idée que nos vies sont comme des rivières qui trouvent leur fin à la mer. De plus, dans les racines de plusieurs cultures, il y a une relation entre l'eau et la mort. En Mésopotamie, la mythologie parlait de la mort comme une façon de survivre. Ils croyaient que les dieux avaient tué un monstre et que notre monde était le corps de ce monstre. Dans "le Malentendu", Camus établi une relation entre la vie et la mort, parce que Martha et sa mère on besoin de tuer, ont besoin de la mort, pour survivre. ("MARTHA: Seul et riche, oui. Et alors nous devrons recommencer"), ("MARTHA: il faut beaucoup d'argent pour vivre...") et ("MARTHA: sans doute, il faudra le tuer"). Dans ces citations, on constate que les deux femmes ressentent la nécessité de tuer et, par cet acte, vivre. Il y a un désir incontrôlable de tuer. Ensuite, cette idée est aussi en rapport avec l'argent et le sang, comme si le sang était, vraiment le moteur du monde. On observe, donc une critique sociale qui part de l'idée que l'or est ensanglanté et que cet argent est ce qui motive l'économie mondiale.
En continuant avec le caractère symbolique de l'œuvre, on voit qu' au début du livre, il y a une description métaphorique de l'enfer. La plage est décrite comme s'il s'agissait de l'enfer. Comme ce sont Martha et la mère qui incarnent ce point, la voix satirique de l'auteur critique les crimes de ces femmes avec cette description à double signification. ("MÈRE: (...) Le sable des plages fait des brûlures aux pieds") ("MÈRE: (...) le soleil dévorait tout") (MÈRE: c'est l'enfer qui a commencé!). De plus, cette métaphore est en rapport avec l'idée antérieurement expliquée sur la critique sociale parce que le sable des plages est dorée comme l'argent.
Pour conclure le symbolisme de la pièce, je dirais qu'on peut observer une troisième interprétation parlant de la mer. D'un côté, c'est une métaphore associée à la mort et la souffrance mais aussi à une possibilité de liberté. Martha, elle même, dit qu'elle ne tuera plus quand elle sera à la mer, donc on remarque une sorte de libération spirituelle. Cependant, d'un autre côté, et surtout quand on comprend le personnage de Martha, on voit qu'elle aime sa mère qui est psychologiquement absente à cause de la disparition de Jan, son fils. Martha voit qu'au travers de l'idée de retrouver la mer, elle veut aussi trouver sa mère (voilà une relation entre la phonétique des mots "mer" et "mère"). Par ce nouvel aspect de Martha, on la découvre plus sensible. ("MARTHA: (...) Nous fuirons enfin d'ici").
Quant aux personnages, on voit une grande variété des caractères parfois antithétiques et singuliers.
Jan est un homme mu par le désir de revoir sa famille, mais en même temps, il est irresponsable, parce qu'un fils responsable ne laisserait pas sa mère et sa sœur croire qu'il est mort. En rapport à sa personnalité, il est passif et dubitatif, deux aspects qu'on voit quand il se questionne sur le fait de dire la vérité à sa famille ou non. ("JAN: J'étais ému et je n'ai pas pu parler"). Cette citation nous montre son caractère vulnérable et faible, qui finira par sa propre mort. ("JAN: (...) j'ai compris qu'elles devaient avoir besoin de moi et qu'un homme n'était jamais seul"). Ce manque de clarté dans ses points de vue et les doubles significations qui ne sont pas du tout bien exposées vont conduire à la fin tragique de l'œuvre. On pourrait donc interpréter "Le Malentendu" comme une pièce qui reprend les idéaux de la tragédie ancienne car il y a un rapport au destin, qui était un des pilliers de la tragédie grecque. Cette idée du destin peut avoir influencé l'écrivain colombien Gabriel García Marquez dans son roman "Chronique d'une mort annoncée", où la mort du protagoniste se passe et personne ne peut l'éviter. Ce parallélisme apparaît aussi dans "Le Malentendu" parce que la mort de Jan devient inévitable.
Quant à Maria, la femme de Jan, on voit qu'elle est habituellement stressée et trop préoccupée par son mari. Malgré ce comportement inusuel, Jan maintient une bonne relation avec sa femme et elle l'aime. ("JAN: Tu m'as suivi") Là on voit une préoccupation exagérée parce que c'est rare de suivre son propre mari. ("MARIA: Laisse-moi voir l'endroit où je te laisse"). En développant cette idée, on voit que c'est est une femme traditionnelle; elle lui dit toujours ce qu'il doit faire. ("MARIA: Tu as dit: "Bonjour""). (MARIA: C'est de faire ce que ferait le premier venu, c'est dire: " Me voilà"").
La mère semble une femme triste qui tue pour remplir l'absence de son fils. Jan lui manque et on voit comme le fait de l'avoir assassiné l'affecte et, comme conséquence, elle ressent le désir de mourir, désir qu'elle a toujours eu. ("MÈRE: Je savais bien qu'un jour cela tournerait de cette façon et qu'alors il faudra en finir") Dans ce passage du texte, la mère fait une double allusion, d'un côté elle parle de la mort de son fils et au fait qu'elle le "savais", fait référence au principe du destin dans l'œuvre. Mais, malgré cela, c'est aussi possible de voir cette phrase comme si elle parlait de sa propre mort et qu'elle savait qu'elle allait se suicider. C'est aussi possible de voir le symbole de la mère comme une critique envers le machisme. Jan lui manque, donc, elle devient amer et cela affecte Martha, qui se sent seule. On peut se poser la question: Est-ce que la mort de Jan justifie le comportement de la mère avec Martha? Mais non, Martha n'est pas coupable, donc elle ne doit pas être traitée comme si elle était inférieure ou invisible.
Martha est aussi un personnage triste, similaire à sa mère parce qu'elle aussi subit un manque, celui de cette dernière, qui est psychologiquement absente à cause de la disparition de Jan. C'est une psychopathe, elle n'a pas d'empathie et elle déteste son frère pour les avoir abandonnées. C'est pour cette raison, qu'elle aime ôter la vie. D'un autre côté, même si elle est plus radicale que sa mère, Martha aime sa mère et son suicide est un acte d'amour et respect envers sa mère, pour être avec elle, mais aussi comme une marque d'honneur, parce qu'elle se sent forte et qu'elle ne veut pas mourir d'une façon 'indigne'. ("MARTHA: je ne m'agenouillerai pas"). (MARTHA: Nous rejoindre dans notre maison commune).
Par rapport au veille aubergiste, il est une partie importante de la critique sociale que Camus fait: L'aubergiste est toujours muet parce qu'il est opprimé, en fait, il prononce ses premiers mots quand Martha et sa mère (ses supérieures) sont déjà mortes donc, qu'il est libre. Il représente également la classe des travailleurs pendant la période de la Deuxième Guerre Mondiale (période où l'œuvre a été écrite). Pour de ces raisons, le domestique devient amer et obscure. De plus, il symbolise le côté sinistre de l'auberge, où les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être: Quand Jan arrive, l'aubergiste est là, dans l'obscurité et quand le passeport de Jan tombe sur le sol, il ne dit rien pour faire que Martha et sa mère souffrent de fait de l'avoir tué sans connaitre son identité. Là on voit une rébellion qui développe l'idée qu'il est opprimé. Le personnage de l'aubergiste est utilisé par l'auteur pour indiquer des anticipations; quand il ne dit pas la vérité sur Jan, il le condamne à mort. Finalement, c'est intéressant que ses premiers mots soient aussi les derniers de la pièce ("Non!"), même pour symboliser un final radical et indiquer, peut être, le commence d'une nouvelle époque pour l'aubergiste (est-ce qu'il sera propriétaire de l'auberge?), donc, l'auteur laisse avec cette question, et d'autres comme, qu'est-ce que passe avec Maria?; dans une fin ouverte.
Le message final de la pièce est vraiment une allégorie à la société du 20ème siècle, car, selon plusieurs experts, il y a une identification entre le personnage de la Mère et l'image de l'Éurope. Selon ce point de vue, le message fondamental de l'oeuvre est le suivant: L'Éurope est capable de tuer et de détruire ses propres enfants et les membres de sa civilisation. "Le Malentendu" structure donc une critique qui questionne les fondements de la civilisation occidentale, en paraphrasant la doctrine de Nietzsche, peut-être le philosophe qui a eu l'impact le plus important sur Camus.
Afin de clore cet essai, on peut affirmer que "le malentendu" est une oeuvre dramatique qui raconte une histoire où  la mort et une profonde tension psychologique règnent, ce qui fait que la pièce est intéressant non seulement d'un point de vue littéraire, mais aussi pour les spectateurs.          

martes, 20 de enero de 2015

Cien años de "La canción de amor de J. Alfred Prufrock"/ A century enjoying "The Love song of J. Alfred Prufrock"

En junio (no en una noche de octubre) de 1915, un joven T.S Eliot, motivado por su amigo Ezra Pound, veía cómo la revista "Poetry" imprimía ejemplares de una de sus obras, en la cual había estado trabajando desde 1910/1911, se trataba de "La canción de amor de J. Alfred Prufrock". Este escrito está considerado el primer poema modernista y jugaría un papel fundamental para la carrera de Eliot e influiría a otros escritores. Eliot ganó el Nobel en 1948 por su sobresaliente contribución a las letras.
Es indiscutible la maestría con la que este poema está escrito. En él se tratan diversos temas como la fugacidad y banalidad de la vida, así como el amor y el desamor, haciendo estremecedoras metáforas y aludiendo a autores como Shakespeare.
Personalmente, me parece un gran poema y contiene algunos de mis versos favoritos. Además, es cierto que en mis propios escritos hay una indudable la influencia de este texto. También, me leí este verano "Cuatro Cuartetos" para profundizar mi conocimiento sobre Eliot.
Por lo cual, he decidido hacerle un homenaje este gran autor recordando que "Prufrock" cumplirá dentro de poco un siglo y así conmemorar una vez más su notable estilo.

In June (not in a soft October night) of 1915, a young TS. Eliot, instigated by his friend Ezra Pound, saw how the on-going magazine "Poetry" printed out the copies of one of his most important works, in which he had been working on since 1910/1911. This was "The Love song of J. Alfred Prufrock". This piece of writing is considered the first modernist poem and it would play a relevant role on Eliot's career and it would influence other writers. Eliot won the Nobel Prize in 1948 for his outstanding contribution to literature.
He was a great master of the language and this is demonstrated by the high quality that this poem has. In it, several themes are dealt with, such as how banal life is or love and the end of love, creating thrilling metaphors and making references to other authors like Shakespeare.
Personally, I think it's a wonderful poem and it has some of my favourite lines. It is also true that, in my own writings there's an indubitable influence of this text. I also read this summer "Four Quartets" to deepen my knowledge of Eliot.
That's why I've decided to honour this great author remembering that "Pruforck" will soon celebrate its first century and that way, commemorating, once more, his massive style.