J'étais en train de comprendre un texte de Sartre et j'avais du mal pour comprendre la raison pour la quelle il croit que l'univers est privé de normes morales. À mon avis il l'a supposé sans nous donner une vraie raison, par conséquent j'ai dû faire un peu de recherche pour trouver des arguments qui supportent sa position et mieux comprendre sa pensée. Pour cela aujourd'hui je veux examiner le nihilisme moral. Il faut souligner que je ne veux pas qu'on pense que je suis un nihiliste moral, seulement parce que je vais donner des argument en faveur de cette position méta-éthique. Je veux simplement exposer quelques raisons afin de les rendre plus accessibles au public qui s'intéresse à ce thème. On a tous des intuitions en conflit par rapport au domaine de la philosophie morale car d'un côté on pense que les valeurs moraux sont objectives mais d'un autre côté on croit aussi qu'ils sont subjectives. J'espère que vous aussi ayez ces intuitions contradictoire. On veut tous dire que la nazisme était une atrocité, mais parfois on pense aussi que l'éthique n'est pas une discipline fixe comme la science et donc que le fait de voler 50$ n'est pas un acte immoral. Il est difficile (presque impossible) de réconcilier ces idées. Alors dans cet article j'espère qu'on pourra parler de la deuxième partie du dilemme, c'est à dire de la subjectivité (ou l'inexistence) de la morale.
1) Cercle vicieux: Un des arguments que j'ai trouvé est cel du cercle vicieux. Un nihiliste moral peut demander constamment à un réaliste moral simplement "pour quoi?". L'objectif du nihiliste moral est cel de montrer à son adversaire que ses croyances éthiques les plus fondamentales ne sont pas justifiées. On va voir un exemple:
-Réaliste moral: L'assassinat d'un bébé est simplement immoral
-Nihiliste moral: Pour quoi?
-RM (on va supposer qu'il s'agit d'un utilitariste): Parce que c'est una façon de multiplier la souffrance humaine
-NH: Pour quoi est-ce que cela est immoral?
-RM: Parce que les humains ont la tendance à réduire la souffrance et multiplier la plaisir.
-NH: Pour quoi est-ce que cela est moral?
-RM: Parce que tout simplement c'est un principe moral.
On observe que le sceptique moral peut poser des difficultés au réaliste moral avec ce cercle vicieux qui montre que les principes utilitaristes ou kantien ou aristotéliques... sont sans fondements indépendants.
Le réaliste moral peut critiquer cette méthode d'attaque en disant qu'on peut appliquer un raisonnement proposé par William Lane Craig qui dicte qu'on peut utiliser ce même argument en faveur de le scepticisme moral pour justifier le scepticisme épistémologique. Si on demande "pour quoi?" sans arrêt dans le domaine moral, qui nous empêche de suivre la même stratégie pour questionner l'existence de notre famille ou de notre maison. L'enorme majorité des philosophes pensent que le scepticisme sur la réalité n'a pas du sens. Pour quoi croire la validité de cette méthode dans le domaine moral? Il faut donc affirmer que, tel qu'on de doit pas donner des raisons pour l'existence physique de notre maison, nos intuitions éthiques les plus basiques ne doivent pas être justifiées. C'est parfaitement évident que les objets existent, pour quoi faut-il croire le sceptique moral dans ce cas?
2) La logique cartésienne: Je pense que cet argument est la raison la plus forte qu'un nihiliste moral peut utiliser pour montrer qu'il a raison. Vous pouvez trouver toute une discussion plus extensive sur ce thème dans le Stanford Encyclopedia of Philosophy, mais pour le moment je vais résumer quelques réflexions sur le sujet.
L'idée du sceptique moral porte sur une méthode proposée par Descartes. Il pensait que si on ne peux pas éliminer la possibilité de que X ne soit pas Y, on ne connais pas qu'est que c'est X. Le sceptique moral peut adapter cet argument pour affirmer que rien n'est moralement faux en disant avec un geste de défi: "il n'y a rien d'immoral dans la torture d'un bébé, montre-moi que cela est faux!". Cela n'est qu'un croquis, en vérité l'argument est plus sophistiqué. Les premises du nihiliste moral sont les suivantes:
1.- Je n'ai pas de la justification pour nier le nihilisme moral
2.- La proposition p (le fait de torturer un bébé est immoral) implique la proposition q (le nihilisme moral est faux)
3.- Si j'ai de la justification pour croire la proposition p, et si p implique la proposition q, j'ai de la justification pour croire q
4.- Par conséquent je n'ai pas de la justification pour croire que le fait de torturer un bébé est immoral.
Ce que le nihiliste moral est en train de dire est l'idée suivante: on ne peut pas résoudre le dilemme sans tomber dans la circularité. Si notre intuition contre la torture des enfants implique la fausseté du nihilisme moral, n'importe quelle proposition on soit en train d'attaquer, notre raisonnement est circulare, on soulever la question.
Si rien n'est moralement impermissible, il n'y a rien d'immoral dans le fait de torturer des enfants. On doit être capable d'éliminer le nihilisme moral afin d'être justifiés et alors on ne peut pas justifier notre croyance. Le nihiliste moral semble avoir proposé un argument très élégant qui soutient sa position mieux que le cercle vicieux et, sans doute, mieux que l'argument des différences morales (dont je ne vais pas parler aujourd'hui par deux raisons: L'argument des différences morales est invoqué normalement par les relativistes culturels, pas par les nihilistes morales. Ensuite, l'argument des différences morales est incroyablement faible comme le dit Rachels).
Comment répondre à cet argument? Un réaliste moral peut suivre cette stratégie: Car chaque croyance implique la négations de toutes le hypothèse contradictoires, la fait de croire p implique qu'il faut éliminer toutes les hypothèse contraires. Cependant on peut nier ce principe, c'est à dire on peut attaquer la troisième proposition de l'argument. Un défenseur de la théorie des alternatives pertinentes, qui dicte que seulement les hypothèse pertinentes peuvent comptent dans cette analyse, peut argumenter que si le scepticisme moral n'est pas une hypothèse pertinente, la proposition p sera justifiée car il ne faut pas justifier la proposition q. On ne doit pas nier le nihilisme moral (proposition q) parce que c'est hors de propos. Comme ça on peut montrer au nihiliste moral que la proposition q n'a pas une place dans ce débat et on attaque son point de départ, la logique cartésienne, en modifiant ce qui compte dans l'analyse sceptique.
Cependant, le réaliste moral doit dire pourquoi le nihilisme moral n'est pas une option valide ou importante. Le nihilisme moral semble être tout à fait une alternative pertinente! La réponse du réaliste moral fonctionnes seulement si effectivement le nihilisme moral n'est pas une option pertinente. Mais peut être le nihilisme moral peut nous aider à éliminer l'existence des valeurs éthiques de la même façon que les scientifiques on rejeté l'existence des faunes ou celle des vampires. On voit donc que cette façon de questionner le véracité du nihilisme moral laisse une grande question ouverte. Ce deuxième argument du nihiliste moral semble être encore valide et convaincant.
Résistence
Un blog para resistir la falta de intelectualidad y fomentar el pensamiento crítico. Artículos variados (de opinión, filosofía, análisis literario, arte...) en tres idiomas.
viernes, 22 de septiembre de 2017
Reflexiones del referéndum de independencia catalana
Quisiera hacer una serie de observaciones hoy sobre este tema:
1) Autodestrucción (parte 1): El argumento de que Cataluña merece decidir
su destino porque es derecho de cada uno expresar su opinión lleva a su
autodestrucción. Supongamos que ganase el hipotético referéndum por el 51% de
las voces de Cataluña. Pero resulta que en la provincia I los
ciudadanos se oponen a la decisión de la mayoría. Siguiendo su lógica la
provincia I está en su derecho de quedarse en España. Pero ¿qué pasa con
aquellas personas de la ciudad A de la provincia I que quieren quedarse en
España? Ellos también merecen que se oiga su voz, ¿no? Y ¿por qué no puede
decidir cada barrio? ¿Y por qué no cada comunidad de vecinos? ¿Y por qué no cada familia? Sin embargo algo en la actitud de Puidgemont me dice que no va permitir este escenario...
Como pueden comprobar el argumento cae en un reductio ad absurdum y nos lleva a afirmar que todo lo que opine la gente es automáticamente correcto.
2) No todas las opiniones son verdaderas. Hay una serie de criterios objetivos que nos permiten decir qué opinones son ciertas y cuáles no. Cualquier intento que trate de mostrar que esta tesis es errónea prueba la verdad de la misma. Párense un momento a pensar sobre esta idea.
Como pueden comprobar el argumento cae en un reductio ad absurdum y nos lleva a afirmar que todo lo que opine la gente es automáticamente correcto.
2) No todas las opiniones son verdaderas. Hay una serie de criterios objetivos que nos permiten decir qué opinones son ciertas y cuáles no. Cualquier intento que trate de mostrar que esta tesis es errónea prueba la verdad de la misma. Párense un momento a pensar sobre esta idea.
3) Millones de personas pueden estar equivocadas: Miles de personas creían que la Tierra era plana, sin embargo Galileo y Copérnico siempre tendrán razón. Lo que opine una mayoría es irrelevante respecto a la verdad de algo. No hay nada imperialista o dictatorial en afirmar una verdad. Si 1000 personas opinan que está bien tirarse desde un acantilado y una persona les dice que eso les llevará a la muerte, esa persona no está "imponiendo una serie de valores superiores" ni "atentando en contra de la libertad de esas personas", lo único que hace es salvarles la vida.
4) No se están realizando detenciones políticas. Contrariamente
a lo que ha declarado el señor Pablo Iglesias recientemente, no estamos viendo detenciones políticas. Hay motivos
diferentes que conducen a escenarios similares. Matar a alguien en defensa
propia y matar a alguien por su sexo llevan al mismo resultado (un muerto) pero
el método es distinto. Hay una diferencia entre detener a alguien por sus ideas
y hacerlo por malversación. Lo que hay que impedir es que se detenga a alguien solo por afiliarse a un partido, no que se detenga a un afiliado a un partido político por robar, asesinar... De ser
detenciones políticas, se puede crear un argumento paralelo sobre los casos de
Rato y González y así el argumento que estos 3 años en los que Podemos ha estado esgrimiendo contra el PP quedaría
"desmontado" aplicando el mismo principio.
5) Autodestrucción (parte 2): Si lo que importa es el derecho a decidir y aceptamos que lo que decida la gente es automáticamente legítimo, ¿por qué no podemos hacer un referéndum en contra de la existencia de Podemos? Con que los que votantes del PP, Ciudadanos, algunos de PSOE y pocos más ejercieran su derecho a decidir y determinaran que Podemos debe dejar de existir, Podemos se destruiría. Y pregunto a los partidarios de Podemos que apoyan el asunto catalán, ¿a qué en ese caso sí "molaría" que la Constitución dijera que esa consulta es ilegal? Obviamente anular la existencia de un partido político sería una pésima decisión, Podemos es necesario para equilibrar los poderes del Congreso y hay gente en España que piensa como esta formación política que merece estar representada en las Cortes. Pero lo que quiero decir es que si miembros de cualquier formación política defiende el referéndum, ¿qué impide al resto de España convocar otro referéndum utilizando las mismas razones que ellos para prohibir ese partido? Otro reductio ad absurdum como pueden comprobar...
5) Autodestrucción (parte 2): Si lo que importa es el derecho a decidir y aceptamos que lo que decida la gente es automáticamente legítimo, ¿por qué no podemos hacer un referéndum en contra de la existencia de Podemos? Con que los que votantes del PP, Ciudadanos, algunos de PSOE y pocos más ejercieran su derecho a decidir y determinaran que Podemos debe dejar de existir, Podemos se destruiría. Y pregunto a los partidarios de Podemos que apoyan el asunto catalán, ¿a qué en ese caso sí "molaría" que la Constitución dijera que esa consulta es ilegal? Obviamente anular la existencia de un partido político sería una pésima decisión, Podemos es necesario para equilibrar los poderes del Congreso y hay gente en España que piensa como esta formación política que merece estar representada en las Cortes. Pero lo que quiero decir es que si miembros de cualquier formación política defiende el referéndum, ¿qué impide al resto de España convocar otro referéndum utilizando las mismas razones que ellos para prohibir ese partido? Otro reductio ad absurdum como pueden comprobar...
domingo, 27 de agosto de 2017
Del éxito y el fracaso
Bertrand Russell, Winston Churchill, Alice Munro entre tantos y tantos otros jamás escribieron para que se les diera el Premio Nobel. Parece que cuando alguien dice las palabras "Premio Nobel" o "Premio Pulitzer" o "Príncipe de Asturias" o "Universidad de Princeton" o "Universidad de Yale" (por nombrar algunas), esas personas pasan a formar parte de otra dimensión ajena al resto de los mortales, es como si su éxito ya estuviera marcado para el resto de sus vidas. La verdad es diferente: Lo que escribieron Russell, Churchill y Munro fue de calidad, pero también lo fue lo que escribieron muchísimos escritores que jamás se acercaron si quiera a un Premio Nobel. Citemos a Kafka, Arthur Miller, Joyce y Borges solo por nombrar algunos... Por no entrar en casos como los de Irena Sendler (el año en el que fue nominada se lo llevó Al Gore) y Ghandi en el ámbito de la paz.
¿Varía la calidad de la obra de estos intelectuales en función de quién ha ganado qué? ¡Por supuesto que no! El valor en sí no cambia, cambia el estilo, pero no su mérito artístico. Si Russell, Churchill y Munro no se esperaban un Nobel fue porque, contrariamente a lo que dicen nuestra intuiciones, no es lo que da valor a la obra, es un extra, un añadido pero depende de otras personas. La calidad de la obra es relativamente irrelevante a la hora de otorgar premios. Me explico, toda obra premiada con un buen premio tiene que tener unos criterios de calidad, pero dentro de esta categoría, ¿por qué a uno y no a otro? ¿Por qué a Russell y no a Kafka? La pregunta no está en la obra de Russell ni en la de Kafka, sino en el jurado. La decisión del jurado no depende entera ni necesariamente de una obra. Es más, no depende del autor. El autor escribe, pero el reconocimiento externo va más allá de lo que él puede controlar. Lo mismo es cierto de una nota. Supongamos que el examen consiste en escribir un ensayo. El alumno se esfuerza mucho y pone todo el conocimiento que puede. Pues muy bien, eso puede que le guste al profesor pero también puede que el profesor esté evaluando capacidad de síntesis, no conocimiento... Lo que importa no es el éxito ni el fracaso, eso no podemos controlarlo. Lo que sí podemos controlar es nuestro esfuerzo. Eso es lo que vale la pena. Con esto no estoy desprestigiando al que tenga un 10, tan solo digo que al fin y al cabo es posible que el que tenga un 9 acabe siendo mejor en su profesión y en su vida que el que ha sacado un 10. Nada es un pasaporte directo al triunfo perpetuo. El triunfo se consigue, no se te otorga como un premio o una nota. El éxito y el fracaso no deben ser los parámetros con los que evaluemos una vida, la gente es más que un reconocimiento externo o la falta del mismo. Nadie es un genio por haber ido a Princeton o a Yale o por tener un Pultizer o no. Pero alguien sí es una persona a la que merece la pena conocer siempre y cuando dé lo mejor de sí mismo. No se le debe dar demasiada importancia a ningún fracaso ni debemos alegrarnos demasiado cuando tenemos éxito. A veces pasamos por alto que detrás de cada éxito (y en ocasiones hasta detrás de cada fracaso) hay mucho esfuerzo que es lo que nos enriquece verdaderamente.
Desgraciadamente, a menudo a lo largo de la vida damos una importancia excesiva al éxito y al fracaso y solo nos damos cuenta de lo insignificante que son esos términos cuando la vida se ha acabado. Van Gogh fue un "muerto-de-hambre" que se amputó una oreja. Careció de prestigio en vida. Ahora goza de éxito en su muerte. Debió de pasarlo muy mal. Posiblemente soñara con ser un gran pintor de proyección internacional pero no vio su sueño realizado. Nuestra intuición sobre que el éxito importa está en realidad fundamentada sobre algo clave en la vida humana: los sueños. Somos nuestros proyectos. El ser humano tiene proyectos y es posible que algunos de nosotros soñemos con cosas grandes como ganar un Nobel o simplemente con ser el mejor de la clase. Estas actividades son las que dan sentido a la vida. Supongamos que alguien de 2º de bachillerato tiene como ambición ser el primero de su promoción y se esfuerza más que ningún otro. Es posible que consiga realizar su sueño pero también es posible que otra persona que, supongamos, tiene más facilidad que él le arrebate el primer puesto. Por un lado nos preguntamos, ¿qué más da? El esfuerzo está ahí, lo ha puesto, nuestro alumno debería estar tirando cohetes. Pero por otra parte es imposible no sentir rabia. Esperamos que nuestros sueños y las cosas en las que ponemos esfuerzo se vean recompensadas de alguna manera. No podemos evitarlo. Desde un punto de vista racional nos damos cuenta de que el éxito y el fracaso no dependen intrínsecamente de nosotros pero desde una perspectiva emocional no podemos negar que nos afecta. La razón, como digo, es que la realización de nuestros proyectos aporta sentido a nuestra espera. Si el alumno del ejemplo hubiera sido el primero de su promoción todo el esfuerzo y las horas que pasó estudiando se habrían visto reconocidas, su espera habría tenido sentido porque otros la hubieran recompensado. Al no ser el primero de su promoción, el alumno se entristece porque su proyecto no se ha visto realizado, su espera ha sido en vano. Se merece ser el número 1 tanto o más que el otro personaje, pero nuestro alumno ha fallado. Quizás a este alumno le pase como a Van Gogh, viva amargado toda su vida y solo tras su muerte el mundo se de cuenta de toda su valía. Nuestra gran tragedia es que si seguimos asociando éxito a felicidad y fracaso a tristeza nunca estaremos satisfechos. De haber sido el primero de su promoción, el alumno habría estado feliz pero solo temporalmente porque tarde o temprano se habría acostumbrado a ser el número 1, este hecho que antes era un objetivo se ha convertido en algo cotidiano, ya no tiene valor. Su siguiente meta podría haber sido estudiar ingeniería, pero tarde o temprano eso tampoco le hubiera llenado y habría anhelado ganar la matrícula de honor en su carrera, sueño que habría sido reemplazado por un deseo de publicar uno de sus artículos etc. Ya escribió Schopenhauer sobre este problema. Somos insaciables. Creemos que la realización de los sueños aporta sentido a nuestro esfuerzo anterior. Pero como he dicho, esta intuición no debería dominar nuestras vidas. Nos encontramos así con la paradoja de que el éxito no es lo que importa en una vida aunque solemos atar nuestros sueños a él, sueños que solo nos aportarán satisfacción momentánea antes de ser reemplazados por nuevos sueños destinados a repetir el mismo ciclo. Hay que abandonar esta manera de pensar para encontrar lo que nos llena verdaderamente y valorar la integridad del individuo a tiempo porque es una tragedia, como le pasó a Van Gogh, que el genio se reconozca como tal antes de que sea demasiado tarde. Como diría Sartre no hay que perder nuestra subjetividad.
¿Varía la calidad de la obra de estos intelectuales en función de quién ha ganado qué? ¡Por supuesto que no! El valor en sí no cambia, cambia el estilo, pero no su mérito artístico. Si Russell, Churchill y Munro no se esperaban un Nobel fue porque, contrariamente a lo que dicen nuestra intuiciones, no es lo que da valor a la obra, es un extra, un añadido pero depende de otras personas. La calidad de la obra es relativamente irrelevante a la hora de otorgar premios. Me explico, toda obra premiada con un buen premio tiene que tener unos criterios de calidad, pero dentro de esta categoría, ¿por qué a uno y no a otro? ¿Por qué a Russell y no a Kafka? La pregunta no está en la obra de Russell ni en la de Kafka, sino en el jurado. La decisión del jurado no depende entera ni necesariamente de una obra. Es más, no depende del autor. El autor escribe, pero el reconocimiento externo va más allá de lo que él puede controlar. Lo mismo es cierto de una nota. Supongamos que el examen consiste en escribir un ensayo. El alumno se esfuerza mucho y pone todo el conocimiento que puede. Pues muy bien, eso puede que le guste al profesor pero también puede que el profesor esté evaluando capacidad de síntesis, no conocimiento... Lo que importa no es el éxito ni el fracaso, eso no podemos controlarlo. Lo que sí podemos controlar es nuestro esfuerzo. Eso es lo que vale la pena. Con esto no estoy desprestigiando al que tenga un 10, tan solo digo que al fin y al cabo es posible que el que tenga un 9 acabe siendo mejor en su profesión y en su vida que el que ha sacado un 10. Nada es un pasaporte directo al triunfo perpetuo. El triunfo se consigue, no se te otorga como un premio o una nota. El éxito y el fracaso no deben ser los parámetros con los que evaluemos una vida, la gente es más que un reconocimiento externo o la falta del mismo. Nadie es un genio por haber ido a Princeton o a Yale o por tener un Pultizer o no. Pero alguien sí es una persona a la que merece la pena conocer siempre y cuando dé lo mejor de sí mismo. No se le debe dar demasiada importancia a ningún fracaso ni debemos alegrarnos demasiado cuando tenemos éxito. A veces pasamos por alto que detrás de cada éxito (y en ocasiones hasta detrás de cada fracaso) hay mucho esfuerzo que es lo que nos enriquece verdaderamente.
Desgraciadamente, a menudo a lo largo de la vida damos una importancia excesiva al éxito y al fracaso y solo nos damos cuenta de lo insignificante que son esos términos cuando la vida se ha acabado. Van Gogh fue un "muerto-de-hambre" que se amputó una oreja. Careció de prestigio en vida. Ahora goza de éxito en su muerte. Debió de pasarlo muy mal. Posiblemente soñara con ser un gran pintor de proyección internacional pero no vio su sueño realizado. Nuestra intuición sobre que el éxito importa está en realidad fundamentada sobre algo clave en la vida humana: los sueños. Somos nuestros proyectos. El ser humano tiene proyectos y es posible que algunos de nosotros soñemos con cosas grandes como ganar un Nobel o simplemente con ser el mejor de la clase. Estas actividades son las que dan sentido a la vida. Supongamos que alguien de 2º de bachillerato tiene como ambición ser el primero de su promoción y se esfuerza más que ningún otro. Es posible que consiga realizar su sueño pero también es posible que otra persona que, supongamos, tiene más facilidad que él le arrebate el primer puesto. Por un lado nos preguntamos, ¿qué más da? El esfuerzo está ahí, lo ha puesto, nuestro alumno debería estar tirando cohetes. Pero por otra parte es imposible no sentir rabia. Esperamos que nuestros sueños y las cosas en las que ponemos esfuerzo se vean recompensadas de alguna manera. No podemos evitarlo. Desde un punto de vista racional nos damos cuenta de que el éxito y el fracaso no dependen intrínsecamente de nosotros pero desde una perspectiva emocional no podemos negar que nos afecta. La razón, como digo, es que la realización de nuestros proyectos aporta sentido a nuestra espera. Si el alumno del ejemplo hubiera sido el primero de su promoción todo el esfuerzo y las horas que pasó estudiando se habrían visto reconocidas, su espera habría tenido sentido porque otros la hubieran recompensado. Al no ser el primero de su promoción, el alumno se entristece porque su proyecto no se ha visto realizado, su espera ha sido en vano. Se merece ser el número 1 tanto o más que el otro personaje, pero nuestro alumno ha fallado. Quizás a este alumno le pase como a Van Gogh, viva amargado toda su vida y solo tras su muerte el mundo se de cuenta de toda su valía. Nuestra gran tragedia es que si seguimos asociando éxito a felicidad y fracaso a tristeza nunca estaremos satisfechos. De haber sido el primero de su promoción, el alumno habría estado feliz pero solo temporalmente porque tarde o temprano se habría acostumbrado a ser el número 1, este hecho que antes era un objetivo se ha convertido en algo cotidiano, ya no tiene valor. Su siguiente meta podría haber sido estudiar ingeniería, pero tarde o temprano eso tampoco le hubiera llenado y habría anhelado ganar la matrícula de honor en su carrera, sueño que habría sido reemplazado por un deseo de publicar uno de sus artículos etc. Ya escribió Schopenhauer sobre este problema. Somos insaciables. Creemos que la realización de los sueños aporta sentido a nuestro esfuerzo anterior. Pero como he dicho, esta intuición no debería dominar nuestras vidas. Nos encontramos así con la paradoja de que el éxito no es lo que importa en una vida aunque solemos atar nuestros sueños a él, sueños que solo nos aportarán satisfacción momentánea antes de ser reemplazados por nuevos sueños destinados a repetir el mismo ciclo. Hay que abandonar esta manera de pensar para encontrar lo que nos llena verdaderamente y valorar la integridad del individuo a tiempo porque es una tragedia, como le pasó a Van Gogh, que el genio se reconozca como tal antes de que sea demasiado tarde. Como diría Sartre no hay que perder nuestra subjetividad.
lunes, 7 de agosto de 2017
A Sisyphean allegory in the female protagonists of "The adulterous woman" and "Hills like white elephants"
A Sisyphean allegory in the
female protagonists of “The Adulterous Woman” and “Hills Like White Elephants”
Note: The following essay (also) received an A at Harvard Summer School
1.-
Introduction
The
notion of absurdity constitutes a challenge for teleological ways of
understanding human existence. In this essay I will put forward a lumping
argument to show that both “The
Adulterous
Woman” and “Hills like White Elephants” hare the same structural
and thematic approach to the concept of banality. I will claim that the authors
use an identical causal chain of events which mimics the Sisyphean struggle,
thus illustrating the purposelessness of their lives.
2.-
Sisyphus in Hades
First,
Hemingway and Camus show how the masculine characters manipulate their female
companions. In Hills like white elephants the American says: “if
you don’t want to you don’t have to. I wouldn’t have you do it if you didn’t
want to (…) But I don’t want you to do it if you don’t really want to”. These
three conditional sentences reiterate the same idea, however they do so to
portray the American’s use of reverse psychology, to make Jig feel that she is in control of the
decision when really he is just creating in her mind the illusion of choice. This
thought is expressed by the fact that only the first conditional sentence
starts with the word “you” as its subject. In the next sentence the speaker starts
off the first clause with the pronoun “I”; this consequently means that the
word “you” ceases to be the causal agent of the sentence and becomes the direct
object. This is a syntactical way of letting the reader know that the man is in
fact treating the girl linguistically and literally as an object. By switching
the order of the pronouns, Hemingway focuses the action on the speaker and
stresses his desires over the girl’s, showing the true power dynamic of the
relationship. In addition, the presence of the expression “don’t have to”
conveys the idea that
while there is a lack of necessity of deciding to have an
abortion, it does not eliminate the possibility of it completely. To illustrate
this, the man could have said “if you don’t want to don’t do it” and this way
of phrasing the idea would introduce the prohibition of going on with the
abortion in case Jig decided to keep the baby However, by not choosing this
formulation, the speaker is implying that the hypothetical scenario in which
Jig decides to keep the child does not thereby eliminate the theoretical
possibility of having the abortion. The point is that the absence of reasons to
do a certain action does not completely forbid that option. His way of
expressing Jig’s choice is therefore illusory, he is indirectly imposing his
will upon Jig’s and partially undermining her sense of self as a causal agent.
The
adulterous woman also portrays how the female character depends
on the male figure. Camus writes: “By so often making her aware that she
existed for him he made her exist in reality. No, she was not alone…” In this
quotation one can easily notice that Camus is using the same syntactical
technique that Hemingway uses in Hills like white elephants, that is to
say the subject of the first sentence, and therefore its causal agent, is
Marcel: “he made her exist”. Once again, the female character is equated with
the direct object of the sentence and, as a result, she experiences the
consequences of the male’s action. The narrator is stressing the role of the
man in the relationship, which is emphasized with the words “for him”, meaning
that Janine necessitates of Marcel to exist. However, the narrator is telling
the reader that this relationship is delusionary and, just like in Hills
like white elephants, is annihilating at least part of Janine’s sense of
freedom. The narrator suggests this by introducing a philosophical parody of St
Anselm’s ontological argument, which is an attempt to provide deductive proof
for the existence of God. In a nutshell, St Anselm claimed that God is the
greatest conceivable being and for such a being to be the greatest it must necessarily
exist not only in one’s imagination but also in reality. The narrator is
playing with this concept in this sentence: By moving from Marcel’s subjective
experience (as exemplified in the expression “for him”) to Janine’s factual existence
(which is referred to when the narrator says “in reality”), it is claimed that
that is enough to make her exist in reality, echoing St Anselm’s thesis. Janine’s
awareness of Marcel’s belief leads her to the conclusion that she really
exists. Nonetheless, Kant develops a very strong criticism of the ontological
argument, pointing out that existence is not a predicate and one cannot “draw”
things into existence. Based on these two pieces of information, it can be
claimed that Camus’ narrator uses irony to depict the status of the dependence
relationship of the couple. The narrator is the ironist in this case because he
is in possession of a true piece of information (Kant’s critique) which he indirectly
shares with the reader. Janine, on the other hand, is the object of the irony
because she ignores that she is basing her metaphysical existence upon a flawed
argument. This irony is exemplified in the use of the ellipsis at the end of
the quotation, revealing a sense of inconclusiveness in the assertion and suggesting
that, contrary to what she believes, the narrator knows that she is in fact
alone. Provided that the subjective beliefs that Y has of the existence of X do
not influence the objective existence of X, it can therefore be claimed that Marcel
is limiting Janine’s freedom by making her think that she needs a subjective
verification of her existence which she doesn’t. This false
belief, that is at the heart of the dependence relationship, undermines
Janine’s sense of self.
This
corresponds to the Sisyphean myth because when the gods take Sisyphus to Hades,
they imposed their will upon his, hence restricting his freedom. The male
figures allegorically take the place of the gods and the women that of Sisyphus.
Psychological manipulation recreates “the underworld”, the force that erodes a
significant amount of their capacity to choose.
3.
Sisyphus’ rock
The
psychological control of the masculine characters plunges the women into a
state of alienation which is the second domino of the causal chain. Camus
portrays Janine’s isolation: “She had dreamed too of palm trees and soft sand.
Now she saw that the desert was not that at all, but merely stone (…)”. These
lines describe the clash between expectations and reality, leading on to deception.
Camus explores this contrast from a chronological viewpoint through the use of
verbs. The verb “had dreamed”, being in the past perfect tense, highlights that
the action of dreaming has been taking place over a long period of time but has
now finished. The following sentence contains the verb form “saw”, which is
past simple, pointing out that the completion of the second action has taken
less time to occur than the former. In juxtaposing these two concluded sequences,
Camus suggests that both actions ceased at approximately the same time. This
hints at the idea that Janine’s sensorial experience of the landscape was what put
an end to her long-held expectations. This shows that a whole non-empirical
conception of reality can collapse with the slightest piece of empirical
evidence about the truth of reality. Applying a Wittgensteinian analysis[1], her preconceived ideas of
reality do not draw an accurate picture of it and this causes he initial thoughts to belong to the mystical,
for they cannot be told. I would add that the realization that she cannot use
her past thoughts meaningfully is what leads to desolation and negativity which
are metaphorically represented with the stone[2]. Not only do her past conceptual
beliefs turn out to be false, but she also notices that they have always lacked
linguistic value and the utterance of them is banal. She is alienated in both a
linguistic and a conceptual level.
Hemingway’s
text conveys the same sense of alienation when Jig compares the hills to “white
elephants”. This mental association symbolizes the emptiness of her
relationship with her nameless partner. The origins of the expression trace
back to one of the kings of Siam who was said to give these animals as gifts[3] to those who offended him.
The costs of maintenance of a white elephant were incredibly high and as a
result those who had one of these animals would quickly be ruined. The benefit
obtained from having a white elephant was very little compared to its costs and
so the term “white elephant” is normally associated with worthlessness. The
idea is that at first sight white elephants are very unique, exotic and
beautiful creatures, but in the long run they are useless. This mimics the
relationship between the girl and the American man, which used to be full of
excitement and travel but has now become hollow and devoid of meaning. The
girl uses the expression because she has lost happiness in her life. This idea
is emphasised when she mentions that “everything tastes of licorice”. This
suggests that for her all her vital experiences have the same status; she has
ceased to feel excitement for her life. Equating
an absolute concept with one flavour indicates that there
is nothing in her life that stands out; Jig is trapped in a monotonous
life-style which prevents her from moving forward and does not add anything to
her as an individual anymore.
The
alienation of the females represents Sisyphus’ rock, the task that must be finished
to regain individualism. If Jig and Janine managed to move beyond this state,
they would have rebelled[4] against the
meaninglessness of their condition. As existentialists like Sartre would point
out, in a universe with no inherent essence or telos, what matters is the
individual’s response to this reality and the confrontation with it is a way of
creating our own purpose in life. The reason why these Sisyphean characters are
tragic heroines is precisely because succeeding in imposing their will upon
that of the men is a theoretical possibility[5]. In this hypothetical scenario,
the Sisyphean characters could have succeeded in carrying their rock to the top
of the mountain and be liberated from alienation. But all hopes for this
possibility of success are denied when the rock rolls[6] back, restarting the
circle of absurdity. Janine
and Jig’s failure to overcome their alienated status leads to a perpetuation of
meaninglessness and consolidates their transformation into Sisyphus. This idea
is expressed at the end of both stories. The last words of The adulterous
woman are “it’s nothing” and those of Hills like white elephants are
“There’s nothing wrong with me. I feel fine”. Both endings express the same
idea, namely that the female characters lie to their male counterparts about
their feelings. The reader knows that these endings mean that nothing has been
solved and the character’s struggle against the universe’s lack of telos has
been in vain because they are both living meaningless lives and they simply go
on with them, which will prevent them from ever getting out of their
alienation. The resolution of the stories is in itself absurd because it will
only increase the solitude of the characters and keep restricting their freedom.
As Sartre would claim, the reason why they do not break the absurdity of
their condition is caused by bad faith[7]: they choose not to
choose, but in doing so they ignore that paradoxically not choosing is also an
option. From an existentialist point of view, their inaction will lead to a set
of major consequences, such as the continuation of their alienation, which they
now must accept. This everlasting step of repetition constitutes the last
effect of the causal chain. In refusing to acknowledge the possibility of their
success in the battle against absurdity, the characters give up in regaining
their freedom, their happiness and their individualism, causing the fall of the
rock.
4.
Conclusion
To
conclude, both texts can be understood as a presentation of the human quest for
meaning in a non-teleological world. Hemingway and Camus approach the question
by depicting how their protagonists have been led against their will to a state
of alienation and their incapacity to rebel against such a state produces the
repetition of their struggle, completing the Sisyphean allegory.
Word
count: 2297
Fernando
Martinez-Periset
Harvard
University
[1]
“1. The world is all that is
the case
1.2
The world is the totality of facts, not of things”
Janine’s
failure to present a correct picture of the world, from a Wittgensteinian
perspective, make her initial ideas nonsense. The words she uses do not
correspond to the facts of what is the case.
[2]
It is also worth noting that
the fact that Camus chooses stones as part of the imagery of the landscape is a
direct allusion to Sisyphus’ punishment. Yes, I was thinking that.
[5]
In both his Poetics and
the Nicomachean ethics, Aristotle thought that tragedy was produced when
the potential state of affairs do not correspond to reality, such as a person
failing to fulfil his/her potential. Janine and Jig’s tragedy mirrors Sisyphus’
because all three of them could have fulfilled their potentials had they
regained their freedom.
[7]
Just to clarify, in the
previous section of the essay I indicated that their freedom had been
“restricted”, not totally eliminated. It is obvious that a certain degree of
freedom is needed for them to decide whether to go on with their relationships
or not, even if they fool themselves into thinking that they cannot decide, which
is a delusion that might stem from their state of alienation.
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